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Un jour, en passant...

29 septembre 2005

rationalisme intuitif ...

Un jour que je me promenais, comme tout à chacun, au bord d'une rivière, me vint d'un coup une très désagréable intuition :
mais que sommes nous? des Hommes, hommidée vaguement poilu et à la raison utilitariste, ayant inventé le troc, la religion, l'esclavage, l'utilisation des ressources naturelles pour son propre profit...
Tout cela n'a aucun sens, nous passons notre temps à nous battre contre nous même, à chercher une faille qui n'existe que dans nos contradictions.
Quand cette quête de la raison de l'homme cessera-t-elle?
Quand pourrons nous enfin vivre une vie d'Homme, animal parmi d'autres, distinct du reste par sa propension à se nuire à lui même.
Cette cruauté n'a d'égale que notre propension à oublier le mal fait aux autres : on s'insurge "ah regardez moi cette misère" ...pour le lendemain même s'empiffrer au restau du coin.
Aucune réelle prise de conscience de ce que l'on est, mais on ne peut s'empêcher de nous condamner nous même...
Mais comment condamner ce que l'on ne peut réellement percevoir, et donc changer? Tout homme porte en lui cette part de mensonge originelle.


OMNIS HOMO MENDAX

bosch10

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23 mars 2005

équarissage banalisé ...

Qui a-t-il de plus stupéfiant que la violence humaine, me direz vous?
Personnellement, je répondrai "sa banalisation".
En effet, comment rester insensible aux attrocités commises ici et là? Comment ose-t-on même sortir de chez soi, tant notre fin de vie immédiate est dans le domaine du "probable" et pas de "l'impossible".
Encore notre bienheureuse insouciance qui nous sauve?
A cela je me pose la question :qu'est ce que l'insouciance, alors? insouciant..qui ne se soucie de rien... Non, ça ne convient décidément pas à ce que j'observe autours de moi.
C'est ma raison pour laquelle je penche donc plus pour une banalisation de la violence, quelques chose qui est tellement "en nous" qu'on en a même pas conscience.
Certain se font volontiers didactique concernant la violence : "Les gens se posent trop en victimes, ils ne devraient pas" ...
"certain ne s'en relêve pas, mais d'autre s'en sorte très bien, il ne faut pas généraliser l'incidence de la violence" ...
"on peut vivre la violence sans pour autant être violent soi même" ...
tant de mots censés nous instruire sur la portée de la violence sur un tiers nous renseigne sur le fait qu'au fond, cette violence est tout de même bien acceptée par tous comme une composante de l'être humain.
Peut-être n'avons-nous pas réellement le désir de changer cette part en nous?
Peut-être sommes nous incapables de saisir cette part en nous?
Peut-être que cette violence nous sert trop, finallement.


IS FECIT CUI PRODEST

munchcrigr1

21 mars 2005

imagination statique ...

par un beau matin, alors que, pour une fois fort enjouée, je me rendais sur mon lieu de travail, je ne savais pas encore que toute ma gaité allait fondre comme neige au soleil en un instant, juste par le simple déploiement d'intelligence d'une personne totalement dénuée d'immagination.
Ne vous est-il jamais arrivé de rencontrer une personne enfermée dans une immagination statique?
Quand elle vous parle de création, traduisez immitation.
Quand elle cherche à vous comprendre, elle s'applique à elle même les mots ntendus, et de fait est incapable d'abstraction.
Quand elle donne son avis, c'est l'avis de son entourage.
Quand elle croit avoir de la compassion, c'est au plus une bienveillance lointaine, comme lorsqu'on dit d'un oncle éloigné "ah, il est mort! hé oui, c'est bien triste..mais il n'a pas souffert".
Comme si, par un hazard incroyable, cette personne totalement dénuée d'empathie pouvait en plus immaginer l'angoisse indiscible de notre fin prochaine.
Quand elle croit avoir un esprit critique, elle est au plus capable d'émettre un "j'aime" ou "j'aime pas", évidement non argumenté, ou simplement étayé d'exemples tellement commun que l'on en reste sans voix.
Quand elle pense faire preuve de spiritualité, elle est au mieux capable de retranscrire ce que les prêtres lui ont péniblement inculqué pendant de longues années de catéchisme.
Pourtant, cette personne est un Homme comme les autres, cherchant lui aussi sa place, dans le maelstrome que constitue "notre destin".
Elle est en droit de vouloir le meilleur..et d'ailleurs elle y parviendra certainement, elle, portée qu'elle est par toute une société qui lui ressemble.
Une société statique?Sans immagination? il faut croire qu'elle se fait plutôt rare...


RARA AVIS IN TERRIS

armand3

14 janvier 2005

démocratie A capriccio ...

Pas plus tard que ce matin en me levant, je me faisais la réflexion suivante :
Quelle est la véritable définition de la démocratie...et a fortiori, quel usage faisons nous de la démocratie.
Bon, la définition, suite de mots, est finallement assez limpide en elle même :
"gouvernement du peuple par lui-même - Prépondérance du pouvoir populaire dans un gouvernement quelconque, ou contrôle de ce gouvernement par le peuple. Le bon fonctionnement de la démocratie est inséparable du respect d'un certain nombre de libertés fondamentales, notamment des libertés de pensée, d'expression (presse, réunion), de déplacement, d'association, et de la diffusion de l'instruction et de la bonne organisation de l'information des citoyens.
"
Dans nos démocraties modernes, nos libertés individuelles sont assurées, en quelques sorte, par la constitution.
Pour que cette constitution soit respectée, la démocratie se dote d'appareil bureaucratique et institutionel important.
Ce qui finallement dilue l'action positive de l'individu.
D'autant que les démocraties actuelles nous montrent à quel point elles utilisent différents leviers de pression sur les individus ... pour empêcher justement toutes revendications à l'encontre de ce que celles ci nous imposent.
Elles n'empêchent pas non plus le capitalisme le plus injuste qui soit, et s'autorise même à négocier avec les pires tyrans qu'il soit.
Alors que penser de ce système démocratique qui n'en a plus que le nom?
L'Etat ajuste au mieux une politique démagogique, afin de satisfaire certain électorat..au détriment d'autre...on fait monter telle ou telle pression.
Après un habile dosage de retrait et d'ajout d'avantages sur des publics différents, on obtient une société manipulée de manière si subtile qu'elle croit encore avoir un pouvoir de décision.
On agite tel ou tel extrémiste, on fait un peu peur aux individus...et voilà, le tour est joué : nous sommes tous ensemble, baignant dans une vie assez fade, pour le meilleur et pour le pire, tant il est vrai que tout de même, il faut une certaine virtuosité pour mener cette danse politique.

Mais qu'en est-il réellement, au fond. Sommes nous si dûpes? Je n'en crois rien... Alors c'est peut-être pire.


DAT VENIAM CORVIS, VEXAT CENSURA COLUMBAS

6 janvier 2005

Superfétation vivante ...

Qui se ressemble s'assemble, dit on... et en effet, simple paronomase, mais nous n'avons pas besoin d'aller bien loin pour le constater.
Il nous suffit la pluspart du temps de regarder simplement autour de soi, dans notre petit microcosme personnel. Non pas qu'il y ait des clones, loin de là ..mais ....
Tout de même, à bien y regarder : un tel préfère une tel parce qu'ils sont tout deux infantiles, et ont le goût des plaisanteries de bas étages,
un autre avec encore d'autre car ils ont les mêmes vêtements, le même environnement social, les mêmes ambitions de vie...même si au fond d'eux même, ils ont du mal à définir quelle est leur ambition de vie.
Pourtant, on nous prône l'altruisme, la tolérance, l'ouverture ... ce qui signifie nécessairement d'aller à la rencontre d'une personne parfaitement distinct de nous, tellement différente qu'en fait de superfétation, nous offrons aux yeux des autres un oxymoron personnifié!
L'angoisse !
La peur !
Nous nous approchons de l'inconnu pour bien vite revenir dans le giron rassurant de la Superfétation humaine..
Vite, retrouvons nos semblables!
Et pourtant, il est bien difficile d'aller au delà de ce que l'on nous a inculqué dès l'enfance : nos parents tout d'abord...et enfin le système scolaire qui nous formate comme de bons citoyens que nous sommes.
Mais les individus semblent heureux, comme n'importe quel animal inconscient de la médiocrité dans laquelle il vit.
Quelle est donc l'ambition qui les anime ? sortir du système éducatif, un travail, l'acquisition d'un pavillon dans une banlieu quelconque, les enfants...etc  et tout cela dans un cycle sans fin.
Les problèmes rencontrés sont toujours les mêmes, après tout ? où trouver un financement, un travail, quel est son cercle de connaissances, comment réparer la fuite d'eau, amener la voiture chez le garagiste, changer de voiture, préparer ses vacances via un tour opérator quelconque...afin de finalement être de plus en plus en Superfétation avec les autres.
Tous ces menus problèmes jalonnent donc notre vie, réclamant encore un peu de temps et d'énergie ...
Puis un jour, nous mourrons, sans avoir bien perçu pourquoi nous vivions.
Pour rien peut-être...juste pour gaspiller un peu plus les ressources de notre planète avec nos pairs superfétatoires...


AB UNO DISCE OMNES
 

 

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20 décembre 2004

secret périmé ...

Après M et Mme Plus, venons en aux personnes qui ont le culte du "secret"...
Chez eux, rien ne va de soi, tout a double ou triple sens, puisque qu'eux même "jouent" une vie double.
Par exemple, si vous leurs dites : "tiens, il fait beau! Je vais me promener dans le parc à côté", vous verrez immédiatement les rouages
du cerveau habitués à jongler avec les triples sens se mettre en marche. C'est tout juste si on ne les entend pas grincer...
Les élucubrations vont alors bon train:
1- il nous déteste, c'est pour cela qu'il s'en va,
2- il va rejoindre quelqu'un qu'il ne veut pas nous présenter,
3- il sombre dans la délinquance.
etc...
tout cela peut aller très loin, ce qui fait qu'après une banale promenade, vous pouvez vous retrouver face à un véritable interrogatoire visant à
connaitre les raisons profondes qui pourraient être à l'origine de cette envie soudaine...
Jusque là, on peut se dire "tiens, c'est original, peu plaisant, mais pas alarmant, me direz vous".
Cela ne s'arrête en générale pas là.
Imaginez un peu la vie de la personne de "secret". Elle met toute son énergie à protéger ce secret, quitte d'ailleurs à se couper socialement de son entourage.
Et oui, le "Secret" devient le faire valloire de sa pauvre et triste vie, qui s'apparente à un édifice dément aux multiples étages...
"Pauvre" car le Secret la dépouille de toute richesse humaine, tant son comportement est faux, viciée.
"Triste" car le Secret l'empêche de jouir de la vie. le Secret n'est plus qu'une symbolique l'amenant lentement vers la mort.
Enfin, le Secret isole à jamais celui qui en est le détenteur, et à l'instar d'un despote, il "dicte" ce que doit être la vérité, selon lui...il modèle l'existence des autres sur des bases fausses...et lui assure un pouvoir sans conteste possible...car comment réclamer ce que l'on ignore?
Toute sa psychée s'articule autours de Lui, ce qui signifie que sans "Secret", cette personne aurait l'impression très nette de ne plus avoir d'existence propre...elle croit qu'elle va disparaitre, se dissoudre au yeux de ceux qui ont subit son despotisme...
Que faire, alors, quand on le découvre, ce fameux "Secret"... lui dire? Lui avouer que l'on sait "tout"..et qu'au fond il n'y a pas de quoi en faire toute une affaire d'état?
Impossible. On ne peut minimiser ce qu'une personne a mis patiemment "de côté" pendant de très longues années.
On ne peut même pas lui démontrer que son attitude est irrationnelle...cette attitude irrationnelle étant l'essence même de sa vie, cette personne n'a aucun regard critique sur elle même.
Cette personne à "Secret" a perdu à jamais la capacité d'introspection qu'a tout homme.
Il lui est donc impossible de concevoir ses propres limites.
Cette perte s'accompagne de bien d'autre, malheureusement pour lui, mais surtout pour son entourage.
Doit on plaindre M et Mme Secret?
Certes non.
Ce secret.. ils l'ont voulu...et d'une certaine manière, ils ont jouis de toutes ces embrouilles, de ces situations fausses ... car dans ce contexte trouble, ils croient toujours maitriser quelques chose, ils croient avoir du pouvoir sur les autres.


SI VIS ME FLERE DOLENDUM EST PRIMUM IPSI TIBI


16 décembre 2004

asphyxie mentale ...

Ne vous est il jamais arrivé, en société, d'avoir le sentiment très net de "manquer" d'air.
 En gros, on vous explique quelques chose d'utile ou d'annodin, vous écoutez... Et soudain, vous avez le sentiment d'être étranger à votre propre monde :
- vous entendez fort bien la prosodie de la phrase, mais le sens vous échappe totalement,
- vous essayez tant bien que mal de réorienter la logorrhée de votre interlocuteur mais...rien à faire, vous ne pouvez venir à bout du profond mystère que crée les mots mis bout à bout par la personne qui vous parle.

Vous avez alors la sensation très nette d'étouffer.

Vous iriez presque ouvrir une fenêtre voisine, histoire de prendre un peu l'air, loin de ce flux de paroles étourdissant.
Alors que faire?

Tester votre intelligence pour savoir si vous n'êtes pas définitivement hors du coup, intellectuellement parlant?
Répondre "Oui" à toutes les poses faites par votre calamiteux interloccuteur?
Répondre "vas te faire voir" au sujet sus nommé?

 ... bref.
 
 
 
 Nous ne sommes pas des rustres non plus.


Après une laborieuse écoute, nécessitant force aspirine et autres soins paliatifs, vous décidez que finallement, vous êtes dans la catégorie des imbéciles.
 
 
 
 
 ....
 
 
 Faut quand même souffrir pour être bête...
 


 MEMENTO QUIA PULVIS ES

14 décembre 2004

Australopithèque de l'ère quaternaire ...

Ah! le bon vieux mythe du chasseur cueilleur a la vie dur. Nos instincts les plus animaux refont surface au moindre petit problème, adieu l'entre aide humaine, c'est cahcun pour soi!
Allez donc dans le supermarché voisin et observez les stratégies mises en place pour obtenir une denrée quelqconque, ou une place jugée intéressante dans une file d'attente.
Certains se font carrément simiesques, à force de prendre des airs de gorille en colère...
Même les plus vieux d'entre nous souscrivent à ces bas instincts...voir ils sont pires, la peur engendrée par leur plus grande faiblesse physique les poussant à carrément vous boucher le passage.
Et allez donc faire un tour en voiture...profitez de ce temps pour observer les conducteurs...ils ont a ce point l'impression d'être dans une bulle qu'ils peuvent devenir violents aux moindres écart,
écart qu'ils ont eux même fait l'instant d'avant ..Mais là n'est pas la question.
Allez donc maintenant observer avec attention vos collègues de travail...même stratégies de séduction, d'attaque, de compétition que nos ancêtres.
D'accord, je conviens qu'il y a eu une nette évolution technologique... cette évolution technologique ne vise qu'à combler les besoins
déjà présent pour l'homme préhistorique :
1- assurer sa subsistance,
2- procréer,
3- assurer sa sécurité (cf 1),
4- communiquer son savoir.

Les besoins n'ont pas changé, le moyen d'y répondre a juste un peu évolué..
mais en matière d'individu?


SIMILIA SIMILIBUS CURANTUR

 

9 décembre 2004

bulle d'amertume ...

il était une fois une petite fille...
Cela pourrait être le début d'un conte, d'une très jolie romance, mais je n'aurais pas cette prétention.
Cela sera tout d'abord un texte. Juste un texte.
Il était une fois une petite fille, donc, vive et gai, espiègle mais tendre, sensible à la vie qui l'entourait.
Elle n'était que vie, d'ailleurs, vie et amour, et levait vers le ciel des yeux inquisiteurs.
Elle voguait à travers les mers de sa rêveries, et laissait bien souvent ses songes éveillés prendre le pas sur sa réalité.
Elle était belle, de la beauté que donne la pureté de l'innocence.
Elle "savait" aimer, entièrement, elle savait donner, ce qui était assez rare finallement...suffisament rare pour qu'on le remarque.
Elle n'avait pas de craintes réelles, juste des craintes qu'elle pouvait surmonter tant qu'elle savait que dans la vie hors des songes, quelqu'un était là pour l'aimer.
Elle ne grandissait pas, non jamais elle n'aurait voulu cela...elle pouvait, pour l'oeil extérieur, sembler absente, perdue...mais elle chassait quelques dragons, partait à la recherche d'un avion perdu dans une jungle, combattait maints et maints démons, et déambulait dans des contrées étranges et majestueuses.
Mais cela, personne ne le savait.Personne ne se doutait de son héroïsme !
Ceux qui lui étaient proche la trouvaient étrange, bizarre, mais tellement pleine de vie que cette étrangeté s'effaçait finallement..
On ne voyait presque elle, portée qu'elle était par un amour tout ... paternel.
Un jour pourtant, les songes prirent une couleur sombre et terne, et sa beauté se fanna...définitivement.
L'innocence fut perdue, et elle se prie à craindre le monde.
La peur, la honte et le dégout entrèrent dans son être comme une maladie incurable, et elle connue le désespoir.
Plus de contrées merveilleuses, plus d'aventures extraordinaires, juste une raison ordinaire, avec une bulle d'amertûme...


OS HOMINI SUBLIME DEDIT

8 décembre 2004

grossièrement sophiste ...

Je parlais précedement de M et Mme Plus...et en y réfléchissant bien, ne seraient-ce pas des sophistes qui s'ignorent ?
Déjà, un premier point pour eux : ce sont des maitres de la rhétorique, qui n'ont rien à envier à un Gorgias!
Ils manipulent le langage habilement, savent déjouer les attaques verbales en prenant toujours d'assaut la citadelle du dialogue, et enfin leur objectif n'est pas d'obtenir une vérité quelconque, mais bien d'assoir un certain pouvoir.
La vérité est pour eux tellement accessoir que l'on croit voir en eux des mythomanes particulièrement atteint.
Mais point du tout, en fait.
Prenons l'exemple de l'huissier de justice :
Les huissiers portent des chaussures. Les caterpillars sont des chaussures...ils en déduisent donc que tous les huissiers de justice portent des caterpillares !
Pas de mythomanie là dedans,mais un magnifique raisonnement sophiste : cela à l'apparence de la logique, mais c'est complètement vicié et faux !
Ahhh M et Mme Plus ont de beaux jours devant eux. Et à y bien regarder, n'a-t-on pas de grands sophistes dans la classe politique, des politiciens maniant habilement l'ambiguité du langage?



OMNIS HOMO MENDAX

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